Non pas 24 mais 36 heures passées dans ce service formidable. Mes trois derniers jours de stage et de loin les meilleurs...
C'était très différent de l'UHCD, beaucoup d'action, de nombreux cas et situations imprévues. Je pense qu'il faut vraiment beaucoup d'expérience dans les autres spécialités pour être le plus efficace possible aux urgences, que ce soit en temps que médecin, infirmière ou aide soignante. Même lorsque le service semble calme, en quelques secondes tout peut s'accélérer et c'est vraiment ce qui m'a plu.
Dans le secteur "piétons", où les patients viennent par leurs propres moyens, j'ai pu assister à de nombreuses consultations et examens cliniques avec les internes.
On commence par un entretien avec le malade, savoir ce qui l'amène, ses antécédents, son traitement habituel etc... Ensuite on procède à l'examen qui consiste à vérifier le fonctionnement des douze paires de nerfs crâniens, les réflexes, souvent l'ostéotendineux patellaire et le plantaire (réflexe de Babinski) ou examen neurologique/cardiologique, si nécessaire. Puis on détermine si le patient nécessite davantage d'examens (scanner, radio, IRM) ou actes médicaux (plâtre, sutures, attelle) avant de lui prescrire un traitement. C'est une partie des urgences connue pour les abus et souvent surnommée "bobologie". En fait, on pourrait dire que ce sont des patients qui nécessitent, pour la plupart, une prise en charge rapide sans être urgente. Cependant, il faut rester vraiment vigilant car des symptômes bénins peuvent cacher une pathologie plus grave.
J'ai vraiment apprécié les consultations, j'avais toujours pensé que certaines spécialités comme la médecine générale ne m'intéresserait pas. Pourtant cette expérience m'a prouvé qu'un stage peut rapidement nous faire changer d'avis. J'ai été assez étonnée par la diversité de patients que l'on peut voir en une même journée. Toutes les classes sociales se mélangent, certains viennent... pour absolument rien et repartent soulagé de voir que tout va bien ! D'autres laissent trainer des pathologies plus graves ou d'autres encore sont de véritables "cas" médicaux. En bref, c'est absolument passionnant !
On commence par un entretien avec le malade, savoir ce qui l'amène, ses antécédents, son traitement habituel etc... Ensuite on procède à l'examen qui consiste à vérifier le fonctionnement des douze paires de nerfs crâniens, les réflexes, souvent l'ostéotendineux patellaire et le plantaire (réflexe de Babinski) ou examen neurologique/cardiologique, si nécessaire. Puis on détermine si le patient nécessite davantage d'examens (scanner, radio, IRM) ou actes médicaux (plâtre, sutures, attelle) avant de lui prescrire un traitement. C'est une partie des urgences connue pour les abus et souvent surnommée "bobologie". En fait, on pourrait dire que ce sont des patients qui nécessitent, pour la plupart, une prise en charge rapide sans être urgente. Cependant, il faut rester vraiment vigilant car des symptômes bénins peuvent cacher une pathologie plus grave.
J'ai vraiment apprécié les consultations, j'avais toujours pensé que certaines spécialités comme la médecine générale ne m'intéresserait pas. Pourtant cette expérience m'a prouvé qu'un stage peut rapidement nous faire changer d'avis. J'ai été assez étonnée par la diversité de patients que l'on peut voir en une même journée. Toutes les classes sociales se mélangent, certains viennent... pour absolument rien et repartent soulagé de voir que tout va bien ! D'autres laissent trainer des pathologies plus graves ou d'autres encore sont de véritables "cas" médicaux. En bref, c'est absolument passionnant !
Puis j'ai passé les deux derniers jours dans le secteur des urgences "chirurgicales". Ce ne sont pas des urgences vitales (SAUV), mais il y a, par exemple, beaucoup de fractures qui sont donc redirigées vers la chirurgie orthopédique.
J'ai eu l'occasion de faire beaucoup d'ECG (électrocardiogramme) et prises de constantes. J'ai aussi pu accompagner un externe lors de sutures au niveau du visage, c'est vraiment un des moments que j'ai préféré ! Puis je suivais les patients lors des radios ou des scanners et j'écoutais le compte rendu du médecin. L'anatomie générale (appareil respiratoire et digestif) me semblait relativement simple en PACES contrairement à l'anatomie de la tête ou du cou par exemple, mais j'avais tort ! Sur le scanner c'était vraiment difficile de repérer les différents organes, surtout qu'il y a des différences significatives entre chaque patient (par exemple une ablation de la rate et hop je mélangeais tout !).
J'ai vraiment adoré cette dernière semaine, c'était très complet et enrichissant, j'ai hâte d'y retourner, en temps qu'externe cette fois, dans deux ans. Si à la fin de votre PACES vous hésitez et ne savez pas quel service choisir, je vous le recommande ! Au moins vous pourrez profiter du nombre de patients pour faire des prises de sang, perfusions, ECG etc...
(Jolie fracture de l'extrémité distale de l'ulna)
« Ne m’abandonnez pas docteur » Une
petite grand-mère encoquillée murmure faiblement. Non madame, ni lui ni
personne ne vous abandonnera. On va juste vous sortir de votre coquille et vous
soigner, parce que c’est simplement ce qu’on sait faire. Mais vous abandonner,
ça non...
A suivre, des articles où je vous expliquerai en détails en quoi consistent les ECG, examens cliniques etc... de nouveaux articles sur la PACES et la L2 également, alors, à bientôt ! 🙋
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